Bleu immobile 75x54
Curieusement, mon souvenir
s’estompe, je ne vois plus que ses yeux bleus.
Ils se confondent avec la mer,
je m’y noie.
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Derrière la dune 75x54
Je peins la dune. Je n’ai
plus de blanc, mon ocre est sale.
Le jaune s’impose comme ultime recours, j’en
abuse. J’éternue et dérange une buse variable.
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Du côté de chez Monet ? 80x80
Ou en Toscane ? Derrière
chez moi ? Par chez vous ? C’est où on veut et on le veut bien.
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Terre de feu ou lune encombrée
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Un dimanche de mars sur la
Lune particulièrement encombrée. Et si on allait pique niquer sur la
Terre ?
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Conquête de la solitude blême
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L’ermite s’interroge :
relire la tentation de Saint Antoine ou regarder le journal télévisé et
pleurer ?
Finalement, non, il sort et rit avec les oiseaux.
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Conquête de la solitude pâle
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L’héroïne, diaphane,
s’ingénie, ingénue, à disparaître à la vue du prédateur.
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La banquise molle
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Les machines dures, la
banquise amarrée, le bleu du froid fondent sous le soleil en émoi.
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Au-delà des cimes
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Tout en haut du col, tout
d’un coup, on se sent envahi de langueur, d’un infini sentiment de grandeur.
On
a alors peur de soi.
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